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Qui est le Dr Rueff ?

Le docteur Dominique Rueff, diplômé Universitaire de Cancérologie, est, depuis des années un fervent défenseur de la prévention et de l'accompagnement nutritionnel et environnemental des maladies liées à l'âge.
Désireux de découvrir d'autres thérapeutiques et d'en mesurer les effets, il n'hésite pas à s'ouvrir vers d'autres connaissances comme la médecine chinoise, l'homéopathie, la phytothérapie et quelques autres. Dans ses "lettres" il nous fait partager son expérience, ses connaissances, ses espoirs et parfois ses doutes.
Découvrez en plus ici : https://www.lettre-docteur-rueff.fr/les-ondes-electromagnetiques-et-notre-sante-premiere-partie/#5coz1g8kFMvql1YA.99

Le Dr Rueff nous présente ici, en 4 lettres sa propre perception des effets biologiques des ondes.

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Newsletter 1 : Les ondes EM et notre santé

Newsletter 2 : Les ondes EM et notre santé

Newsletter 3 : Les ondes EM et notre santé

Newsletter 4 : Les ondes EM et notre santé

Les ondes électromagnétiques et notre santé

Dans cette lettre et les suivantes, je vais aborder le problème complexe de l’incidence des ondes électromagnétiques sur notre santé et les différentes précautions à prendre pour s’en protéger.

Cette question essentielle demande d’exposer quelques définitions.

Le préambule suivant me semble nécessaire.

Principe de précaution 

En France, la loi n°95-101 du 2 février 1995 (dite Loi Barnier) relative au renforcement de la protection de l’environnement, énonce ainsi le principe de précaution :

« L’absence de certitudes, compte tenu des connaissances scientifiques et techniques du moment, ne doit pas retarder l’adoption de mesures effectives et proportionnées visant à prévenir un risque de dommages graves et irréversibles à l’environnement à un coût économiquement acceptable.[1] »

Vaste débat !

Vous réaliserez que, bien au-delà du sujet que nous traitons dans ces lignes, si la France respectait ses propres lois :

  • Nous n’aurions pas d’obligation vaccinale chez les nouveau-nés ;
  • Nous serions plus exigeants vis-à-vis des effets secondaires possibles de certains médicaments ;
  • Nous serions plus exigeants sur certaines normes antipollution, sur les produits autorisés pour l’hygiène de la maison et sur l’usage des engrais et pesticides…

Mais revenons à notre sujet et au paradoxe auquel nous assistons :

  • D’une part, les autorités de santé (ANSES) ne cessent, encore en 2019, de clamer qu’il n’y a pas de raison de s’inquiéter ;
  • D’autre part :
    • L’Organisation Mondiale de la Santé a classé, en 2002, les champs magnétiques ELF (d’extrêmement basses fréquences) comme « peut-être cancérogènes pour l’homme », et en mai 2011, les champs électromagnétiques radiofréquences (de 3 KHz à 300 GHz) comme « possibles cancérogènes ».
    • Un document ministériel de mars 2013 rappelle : « une exposition aiguë de forte intensité aux champs électromagnétiques peut provoquer des effets thermiques », soit une augmentation de la température des tissus. « C’est pour empêcher ces effets que des valeurs limites d’exposition ont été élaborées » et, par ailleurs, « des interrogations subsistent sur les effets à long terme pour les utilisateurs intensifs de téléphones mobiles. »
    • Les notices fournies avec les smartphones concèdent certaines précautions d’emploi en évitant visiblement d’alarmer l’acheteur. On nous conseille, entre autres, d’utiliser au maximum le kit mains-libres (fourni obligatoirement avec chaque téléphone), de ne pas téléphoner en marchant ou en voiture, de ne pas téléphoner trop longtemps, de ne pas trop l’approcher des femmes enceintes, etc.

Je ne suis pas expert en la matière, et pas plus que vous je ne prétends être le dépositaire d’une vérité universelle. Je demande seulement que le « principe de précaution soit appliqué », mieux appliqué, et que, dans le doute, certaines mesures de protection soient davantage divulguées et proposées.

Ces précautions ne doivent évidemment pas être réservées à l’usage des téléphones portables, mais également à celui des ordinateurs et tablettes, du Wifi, des courants porteurs captés par l’intermédiaire de prises (Ethernet) branchées sur le réseau électrique, et des compteurs dits « Linky » qui font toujours débat.

Les ondes électromagnétiques

Les champs électromagnétiques (CEM) existent naturellement partout dans la nature, en provenance de tous les horizons de l’Univers, de la Galaxie, du Soleil, sous l’influence d’orages, ou du champ magnétique terrestre notamment. Tous les êtres vivants génèrent des CEM de très faible intensité.

C’est la fréquence de l’onde qui détermine son impact sur l’organisme. Plus l’onde vibre rapidement, plus elle véhicule de l’énergie. L’intensité des champs électromagnétiques diminue avec le carré de la distance. Certaines ondes électromagnétiques véhiculent tellement d’énergie qu’elles sont capables de briser les liaisons intra- et intermoléculaires. Ce sont les rayons dits « ionisants », qui, à fortes doses, vont rapidement entraîner brûlures et dommages des tissus, et à long terme, promouvoir la survenue de tumeurs.

À l’opposé, la médecine utilise justement cet effet destructeur des cellules en cancérologie.  Ce sont, par exemple, les rayons gamma émis par les substances radioactives qui vont permettre de traiter certaines affections et tumeurs, ou encore les rayons X à l’origine de l’invention de la radiographie et des scanners les plus modernes.

Les ondes radio (télévisions, micro-ondes, téléphones portables, Wifi, Bluetooth, etc.) et les ondes électromagnétiques domestiques sont dites « non-ionisantes » car leur apport d’énergie est trop faible pour rompre les liaisons chimiques ou chauffer les tissus.

L’OMS[2] est formelle : « Les champs électromagnétiques d’origine humaine qui résultent, pour une part importante, de l’activité industrielle (électricité, hyperfréquences et radiofréquences) engendrent des rayonnements qui correspondent à la région du spectre électromagnétique où la fréquence est relativement basse, c’est-à-dire du côté des grandes longueurs d’onde et les quanta d’énergie qu’ils transportent sont incapables de provoquer la rupture des liaisons chimiques. » Mais l’OMS ajoute, en conclusion : « Des effets biologiques de ces champs comportent encore quelques lacunes et la recherche doit se poursuivre pour les combler. »

Cependant, l’OMS a publié en 2011 un rapport classant les ondes électromagnétiques dans la « catégorie 2B », qui est celle des agents cancérogènes possibles pour l’homme. La conclusion ne repose pas seulement sur des seuils chiffrés, mais sur la qualité des preuves scientifiques. Les preuves formelles d’une augmentation des tumeurs cérébrales ou de tumeurs de l’oreille interne du fait du téléphone portable sont limitées, selon l’OMS, et très insuffisantes pour les autres types de cancers.

L’association entre ces tumeurs et l’usage du téléphone portable est donc claire, mais la relation de cause à effet n’est pas solidement établie.

Ne soyez pas dupe : c’est ce type de raisonnement qui justifie l’immobilisme de la part des différents fabricants d’appareils ou systèmes émettant des champs électromagnétiques et l’oubli du « sacro-saint » principe de précaution !

Et l’argument scientifique est parfaitement fondé !

Pour une vraie démonstration scientifique, il ne suffit pas, en effet, de constater une simultanéité ou une association de faits entre deux phénomènes, mais une « relation de cause à effets », ce qui est toujours plus difficile mais ne devrait pas empêcher l’application du « principe de précaution », et plus encore lorsqu’il s’agit de santé humaine.

Effets cumulatifs, ça ne vous rappelle pas quelque chose ?

Quelles que soient les conclusions des différentes études strictement scientifiques, nous sommes en droit de nous interroger :

Les effets cumulatifs des nombreuses sources de champs électromagnétiques (CEM) auxquels nous sommes de plus en plus exposés depuis une vingtaine d’années représentent un phénomène totalement nouveau dans l’environnement humain : ordinateurs, tablettes, smartphones, Wifi, Bluetooth, courants portés, etc., nous environnent de toutes parts.

Aucune étude scientifique clairement identifiée ne prend en compte cette situation de vie réelle : à combien de champs et pendant combien de temps sommes-nous exposés au cours d’une journée ordinaire ? Mystère…

Personnellement, je suis frappé par la similitude de raisonnement entre ce problème de cumul d’ondes et celui du cumul des pesticides. Combien d’études scientifiques ont conclu à l’innocuité de certaines molécules utilisées à titre d’engrais ou de désherbants, avant que l’on s’intéresse à la réalité du cumul de ces molécules et de leurs effets délétères sur l’organisme ?

Selon un rapport de l’INRA, « On a établi en 2009 un lien entre la durée d’exposition aux pesticides et la survenue de la maladie de Parkinson. Une étude est en cours sur le risque de cancer chez les agriculteurs. L’évaluation de l’impact sanitaire des pesticides sur l’homme ou l’environnement n’est pas une mince affaire : les doses absorbées sont souvent faibles et il est nécessaire de les étudier sur le long terme. D’autant plus que l’on n’ingère pas qu’un seul type de pesticide ! Les scientifiques s’attachent actuellement à mesurer l’effet « cocktail », c’est-à-dire l’effet combiné de pesticides de familles chimiquement différentes et aux effets toxicologiques distincts.[3] »

Devant une quasi-épidémie en croissance exponentielle depuis les années 2000, de maladies neurodégénératives, de maladies métaboliques (diabètes) et de syndromes autistiques, cette interrogation devient légitime.

Il est frappant de constater que cette modification planétaire de notre état de santé correspond également à cette prolifération des CEM de toutes sortes.

Aucune conclusion, à ce stade, n’est évidemment formulable, car d’autres causes, notamment infectieuses (parasitaires ou microbiennes), doivent également être prises en compte.

Le professeur Dominique Belpomme[4], cancérologue et président de l’ARTAC[5], considère que l‘électrosensibilité fait partie des nouvelles maladies environnementales, au même titre que les pathologies dues à l’amiante, aux pesticides et autres perturbateurs endocriniens.

Nous avons constaté également, au sein de notre groupe CHRONIMED[6], que ce syndrome existe chez de nombreux patients (je reviendrai plus loin sur cette question) atteints de maladies infectieuses chroniques.

Dans un article intitulé « Effets biologiques des CEM et leur Influence sur la Santé », le docteur René Messagier, directeur de la recherche médicale au Centre International de Recherches en Biophysique Electromagnétique – Tecnolab[7], écrit : « Depuis plus d’un demi-siècle, on assiste à l’émergence des pathologies dites de civilisation, dont l’étiologie reste confuse voire inconnue pour la plupart, vraisemblablement en raison du caractère multifactoriel de ces pathologies. »

Ainsi, les affections allergiques (qui ont doublé 15 ans), les troubles de l’excitabilité neuro-musculaire, les syndromes anxio­dépressifs, certains cancers, les maladies inflammatoires, les désordres d’origine dysimmunitaires, articulaires, digestifs, thyroïdiens, les pathologies dégénératives telles que l’Alzheimer, les autres démences, la dégénérescence maculaire, etc., n’ont cessé de croître dans la seconde partie du XXème siècle. Et ce, alors que notre environnement était simultanément l’objet de modifications multiples, en particulier par la prolifération explosive des CEM, qu’ils soient émis de façon proche par des appareils électriques, électroniques et de communication à usage personnel, ou émis de façon lointaine, pour l’usage collectif, par des lignes à haute tension, les stations et antennes relais de téléphonie mobile.

Or, en dépit de ces nouvelles données, en dehors de l’augmentation du risque de leucémies chez l’enfant par exposition aux « extrêmement basses fréquences (ELF), les études épidémiologiques officielles, par leur faiblesse intrinsèque, n’ont pas déterminé formellement le rôle pathogène des CEM.

Les conséquences métaboliques des CEM sur l’homme

Dans l’article cité ci-dessus, le docteur René Messagier passe en revue les principales conclusions des travaux de Tecnolab en collaboration avec différentes universités, publiés dans des journaux ou congrès scientifiques spécialisés. Ces travaux mettent en évidence de possibles perturbations biologiques liées à l’exposition prolongée aux téléphones cellulaires, à des écrans informatiques, à des stations relais de télécommunication, au niveau d’un ou plusieurs des paramètres suivants :

  • Concentration de calcium intracellulaire ;
  • Concentration de corticostérone ;
  • Concentration d’ACTH ;
  • Concentration de mélatonine ;
  • Concentration d’oxyde nitrique (NO),
  • Réponse immunitaire ;
  • Neurogénèse ;
  • Formation de micronoyaux ;
  • Mortalité embryonnaire ;
  • Atteinte de la cornée ;
  • Symptômes de stress chronique ;
  • etc.

Les perturbations de l’ion calcium

Illustration: L'ion calcium est impliqué dans l'activité de nombreuses enzymes du corps.
Par conséquent, toute modification de son niveau intracellulaire est susceptible d'induire des modifications de l'activité des enzymes intracellulaires impliquées dans la transduction du signal.

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L’ion calcium est impliqué dans l’activité de nombreuses enzymes de l’organisme. Par conséquent, toute variation de son taux intracellulaire est susceptible d’induire des modifications dans l’activité des enzymes intracellulaires, impliquées dans la transduction des signaux.

S’il y a accumulation intra-cellulaire de calcium, celle-ci est le fait d’un déplacement de ses charges ioniques, qui doivent donc être déficitaires dans d’autres parties de l’organisme, induisant, ainsi, un stress cellulaire. Des déplacements ioniques de calcium (Ca++) vont ainsi avoir pour conséquence le déplacement d’autres ions dont le métabolisme est interdépendant, en particulier des déplacements inverses du magnésium (Mg++).

Par exemple, dans les cellules hypophysaires de souris exposées aux rayonnements électromagnétiques d’un téléphone cellulaire, l’augmentation de la concentration intracellulaire de Ca++, contemporaine d’une sécrétion accrue de l’ACTH (ou hormone corticotrope) observée, a pu modifier l’activité des enzymes impliquées dans la cascade de synthèse de cette hormone.

S’il y a accumulation intra-cellulaire de calcium, celle-ci est le fait d’un déplacement de ses charges ioniques, qui doivent donc être déficitaires dans d’autres parties de l’organisme. On peut supposer que ces variations de concentration intra- et extra-cellulaires obligent l’organisme à mettre en œuvre des mécanismes de rétablissement des taux « normaux », induisant ainsi un stress cellulaire avec risque de perte d’équilibre lors d’exposition à long terme, ou rattrapage d’un nouvel équilibre sur un autre niveau de fonctionnement possiblement pathologique.

Au niveau du Système Nerveux Central (SNC) et du système neuro-musculaire, on sait que le Ca++ joue un rôle très important dans l’excitabilité neuro-musculaire, en particulier pour le système nerveux autonome. Ces perturbations pourraient mener à des troubles du type spasmophilie avec tout un cortège de malaises et de dérèglements secondaires fonctionnels des organes ou grandes fonctions tels que le cœur, la circulation, la digestion, la respiration, la sensibilité à la douleur et à tous stimulus.

Chère amie, cher ami, vous trouverez la suite de ce texte dans une toute prochaine lettre.

Dominique Rueff

Newsletter 2 : Les ondes électromagnétiques et notre santé

Souvenez-vous de ma première lettre consacrée à ce sujet que je vous ai envoyée le 29 janvier dernier : je vous ai présenté les organes de votre corps sur lesquelles les ondes électromagnétiques pourraient avoir un effet.

Mais il y a encore tellement à dire sur le sujet que je me dois d’y consacrer plusieurs lettres ! En espérant qu’elle ne vous donnera pas trop froid dans le dos… Aujourd’hui, j’aimerais vous parler de tous les effets actuellement connus liés aux ondes électromagnétiques, et de ceux suspectés. Je m’appuie pour cela sur la publication du docteur René Messagier[1]. Ce sont des informations qu’il me semble fondamental de connaître, surtout si vous soupçonnez chez vous ou dans votre entourage des effets liés à des expositions multiples.

Les perturbations biologiques et cibles métaboliques éventuelles des ondes électromagnétiques 

L’impact sur les glandes surrénale et les hormones qu’elles sécrètent

Mes lecteurs habituels connaissent bien l’importance que j’attache au dosage du cortisol, aussi bien dans la salive que dans les urines de 24 heures. Or, dans le cas d’exposition intense et prolongée aux CEM (champs électromagnétiques), l’hormone surrénalienne essentielle, le cortisol, peut être affectée.

Le cortisol est l’hormone majeure de réponse au stress. Il augmente dans la première phase de la réaction d’alarme, mais en cas de stress prolongé, les réserves de cortisol s’épuisent et celui-ci s’effondre progressivement. C’est l’état dans lequel se sont retrouvés les jeunes poulets et les souris exposés à long terme au téléphone mobile dans les études du professeur Bastide à Montpellier.

Le cortisol est une hormone « anti-fatigue » indispensable à la vie, à la performance et même à la tonicité. Il est antiinflammatoire, antiallergique et dynamisant. Un déficit, même léger, peut être à l’origine de dépressions, d’accès de nervosité, d’hypersensibilité, de colère, de peur, de faible résistance au stress…

Le professeur Pall[2] recense des effets endocriniens généralisés :

  • Les niveaux d’insuline baissent souvent lors d’une exposition prolongée aux CEM, probablement en raison d’un épuisement du système endocrinien ;
  • La baisse de l’insuline est impliquée dans la genèse du diabète ;
  • Pour les autres hormones, il insiste en particulier sur la baisse des taux d’œstrogène, de progestérone et de testostérone. La baisse de cette dernière conduit à une diminution de la fertilité masculine et de la libido féminine.

On constate également une augmentation du nombre d’avortements spontanés.

Au milieu du siècle dernier, le nombre de spermatozoïdes humains est tombé au-dessous de 50 % du seuil considéré comme normal dans les pays du monde technologiquement avancés.

Les variations de ces hormones entraînent à leur tour d’autres perturbations systémiques :

– Au niveau des systèmes nerveux et musculaires : instabilité psychique, irritabilité, tendance à la dépression, troubles de la concentration et de la mémorisation, insomnie, faiblesse musculaire, crampes, contractures ;

– Sur le système immunitaire : baisse des défenses immunitaires vis-à-vis des bactéries, virus, parasites. Elles peuvent initier ou aggraver des tendances allergiques ;

On peut donc comprendre qu’une exposition toxique pourrait contribuer à l’entretien ou l’aggravation de maladies inflammatoires ou auto-immunes chez les sujets génétiquement prédisposés.

Les CEM perturbent la production de la mélatonine

En plus de son activité sur le rythme « veille-sommeil », la mélatonine a des propriétés anti-radicalaires, donc antioxydantes[3], et à fortes doses, antiépileptiques. Les médecins cancérologues lui prêtent également des vertus antitumorales, particulièrement vis-à-vis du cancer du sein et de la prostate[4]. Il n’est pas rare qu’ils en prescrivent à de bien plus fortes doses que celles utilisées pour réguler le rythme veille-sommeil.

La baisse de mélatonine constatée dans de nombreuses études pourrait, par les perturbations du stress oxydatif qu’elle entraîne, favoriser le vieillissement cérébral et les troubles associés (diminution des fonctions cognitives, troubles de la mémoire et du sommeil) ainsi que le vieillissement dans son ensemble.

Une baisse importante de mélatonine pourrait aussi mener à une augmentation des crises épileptiques chez les sujets malades ou prédisposés.

Pour cerner les troubles de sécrétion de mélatonine, il est en général conseillé de la doser dans les urines (parfois la salive) à 15 heures, 18 heures, 21 heures, minuit, 3 heures. Parlez-en à votre médecin nutritionniste ou votre laboratoire d’analyses habituel si vous avez des doutes sur votre propre métabolisme.

Le cerveau mis en danger par l’excès d’oxyde nitrique

L’augmentation de l’acide nitrique (NO) exhalé laisse supposer une possible élévation sanguine et locale au niveau de l’organe le plus exposé au téléphone portable pendant la communication : le cerveau.

Or, le NO est un messager ubiquitaire[5], comme le calcium. Ses propriétés sont vasodilatatrices et pro-radicalaires.

Une augmentation plasmatique ou localisée du NO pourra être source de radicaux libres oxydants, entraînant des dégâts cellulaires, consommant la mélatonine périphérique et renforçant les effets de la baisse de la mélatonine, c’est-à-dire pro-tumoraux et accélérateurs du vieillissement.

Localement, le NO peut être neurotoxique. Il est possible que la diminution de la neurogenèse dans l’hippocampe puisse lui être imputée.

Au niveau de l’oreille externe, la vasodilatation peut être source d’échauffement et de rougeur, et pour l’oreille interne, de vertiges ou déséquilibres par modification des flux sanguins dans l’organe de l’équilibre (présent dans l’oreille interne).

Par ailleurs, il semble que l’exposition prolongée au portable puisse être à l’origine de certains troubles de l’audition ainsi que d’acouphènes.

Quand l’exposition aux écrans provoque une dépression immunitaire

La dépression immunitaire constatée chez les jeunes poulets exposés longuement à des champs électromagnétiques fait réfléchir : cela pourrait entraîner le développement d’infections chroniques, récidivantes ou bénignes comme le rhume, ou d’infections plus graves, pouvant aggraver la fragilité des porteurs de VIH ou d’autres virus à évolution lente (CMV, EBV ou zona). France 2 a réalisé en 1999 et en 2002 un documentaire sur ce sujet[6], avec la participation du docteur Pierre Le Ruz[7].

Les fonctions cognitives mises en danger

La neurogenèse des cellules de l’hippocampe est impliquée dans les mécanismes d’apprentissage et de mémorisation à court terme. Un problème de renouvellement de ses cellules pourrait donc entraîner et favoriser des troubles des fonctions cognitives[8].

Une augmentation du risque de cancer

La multiplication de micro-noyaux observée dans les cellules immunitaires (lymphocytes et macrophages) est le signe d’un dysfonctionnement des cellules concernées. Elle peut aboutir à leur mort ou à leur développement anarchique, impliquant alors une augmentation des risques de cancer.

Par ailleurs, l’agression de l’ADN cellulaire produit des ruptures dans ce dernier, ainsi que des cassures et des bases oxydées. Chaque changement dans l’ADN peut jouer un rôle dans l’apparition de cancers.

Le cancer du cerveau, le cancer des glandes salivaires et les neurinomes acoustiques augmentent avec l’utilisation du téléphone cellulaire. On a ainsi constaté une augmentation du taux de cancers chez les populations vivant à proximité d’antennes de téléphonie cellulaire.

Hausse de la mortalité embryonnaire ?

L’étude consacrée à l’exposition des poulets aux écrans a mis en avant l’augmentation très importante de la mortalité embryonnaire chez les volailles. Ce qui laisse envisager la possibilité d’avortements spontanés précoces chez les femmes travaillant sur écran. Cette question a d’ailleurs été débattue : à la suite de la célèbre publication très controversée[9] du professeur Madeleine Bastide, professeur d’immunologie à la Faculté de Pharmacie de Montpellier, qui avait fait grand bruit en 2011.

Les atteintes de la cornée

Les ulcérations de la cornée constatées peuvent conduire à des kératites ou kératoconjonctivites, surtout si les mécanismes de réparation, qui sont sous la dépendance d’échanges d’information nerveuse et d’échanges ioniques, sont perturbés.

Les travaux du Pr. Miyata[10] sur les effets des champs électromagnétiques sur l’œil et la vue chez l’homme et l’animal, ont montré que les plaintes et les pathologies oculaires des utilisateurs d’écrans sont liées aux champs électromagnétiques de ces appareils. Des tests sur l’animal avec un écran couvert d’une toile noire (luminosité, contrastes ou effet stroboscopique ne pouvant être pris en compte) ont aussi prouvé que les filtres pour écran, destinés à améliorer le confort visuel, ne rendent pas les écrans d’ordinateur biologiquement plus compatibles au niveau de l’œil et de la vue.
Ainsi, des ulcérations de la cornée sont observées après 4 heures de jeux vidéo sur un écran de télévision.

L’aggravation des symptômes de stress chronique

Les symptômes mis en évidence dans les enquêtes cliniques du professeur Clements-Croome[11] vont dans le sens des hypothèses évoquées plus haut. En effet, ces expérimentations menées sur 900 personnes, ont utilisé la technologie d’oscillation de compensation développée par « Tecnolab » (nous y reviendrons) afin de neutraliser les effets biologiques des CEM. Or, cette technique a mis en évidence une diminution de 33 % en moyenne de nombreux symptômes enregistrés chez les utilisateurs réguliers et intensifs d’écrans informatiques ou de téléphones portables, quantifié grâce à une échelle d’évaluation du stress environnemental.

On remarque une diminution significative :

– des irritations oculaires ;

– des inflammations de l’arbre respiratoire et de la sphère ORL ;

– de la fatigue ;

– des troubles de l’humeur et du sommeil ;

– des troubles de la mémoire ;

– des maux de tête ;

– des douleurs articulaires…

Il semble évident qu’induire un effet biologique dans un organisme vivant par son exposition à un CEM, c’est obliger cet organisme, ou certaines de ses cellules, à compenser cet effet, à rétablir son équilibre antérieur par un effort d’adaptation, ce qui implique une dépense d’énergie et constitue une contrainte imposée aux cellules de l’organisme, donc un stress d’origine électromagnétique.

D’autres études mettent en exergue le fait que la pollution électromagnétique pourrait altérer la qualité :

  • De la perméabilité de la barrière intestinale;
  • De la perméabilité de la barrière hémato-encéphalique, et ainsi favoriser la pénétration intra-cérébrale de certains toxiques. Serait-ce le cas pour l’aluminium injecté comme adjuvant dans certains vaccins ou d’autres métaux lourds ou toxiques ?

Pour ma part, j’ai constaté durant ces dernières années de plus en plus de troubles de la perméabilité intestinale chez mes patients. Ces troubles sont souvent corrélés à de nombreuses intolérances alimentaires. Y aurait-il une relation de cause à effets ? Tout reste à démontrer…

Ce que j’ai vu de mes propres yeux 

J’ai personnellement le souvenir de plusieurs cas dramatiques de patients ayant énormément utilisé leurs smartphones, en privilégiant naturellement un côté de la tête. J’ai eu la douloureuse surprise de constater chez ces personnes l’apparition de tumeurs cérébrales, comme le glioblastome de type III, signe d’un mauvais pronostic. L’une d’elle avait même une tumeur de la taille d’un petit abricot.

On avait pronostiqué 6 mois de vie à ce patient. Il vécut 6 ans grâce à l’intervention, la radiothérapie et tous les soins complémentaires.

Les autres sont toujours en vie, mais avec les interventions thérapeutiques et les effets secondaires que l’on peut imaginer.

Sur le plan purement scientifique, il est bien entendu impossible d’affirmer qu’il existe une relation de cause à effet. Mais même s’il s’agit de terribles coïncidences, on se devrait humainement :

  • d’accélérer les études en cours, de les faire et refaire faire par des organismes indépendants ;
  • de manier le principe de précaution, à savoir :
    • Éviter d’utiliser le téléphone systématiquement de la même oreille, éviter de téléphoner en voiture, en marchant ou dans des endroits où, parce que le signal est faible, le téléphone émet à son maximum (train, métro, endroit où la connexion est mauvaise…) ;
    • Utiliser des oreillettes et si possible, ne transmettant pas le signal (nous y reviendrons dans une prochaine lettre) ;
    • Éviter d’ajouter à ses propres émissions celles surchargées d’ondes WIFI ; s’en protéger au maximum en commençant tout d’abord par éteindre votre box pendant la nuit.

J’aborderai tous ces aspects en détails dans une prochaine lettre.

Docteur Dominique Rueff

Newsletter 3 : Les ondes électromagnétiques et notre santé : donnent-elles la maladie d’Alzheimer ?

Par Dr. Dominique Rueff/

Peut-on envisager une relation entre la diffusion massive des champs électromagnétiques et la maladie d’Alzheimer ?

C’est la théorie du Professeur Pall[1], exposée au congrès « Neuroscience 2016 » à Los Angeles.

Les démences en général, Alzheimer en particulier, ont connu des augmentations rapides et inexpliquées depuis 20 ans.

Certains rapports indiquent que des personnes d’à peine 30 ans développent la maladie d’Alzheimer ou d’autres démences, et que même des personnes plus jeunes développeraient des démences dites « numériques », provoquées par un usage intensif des appareils portables ou numériques.

Ces « démences numériques » sont-elles causées, du moins en partie, par les expositions aux champs électromagnétiques (CEM) générées par ces appareils et par les champs WI-FI impliqués dans leur utilisation ?

Jusqu’à récemment, on supposait que c’était le temps passé devant un écran qui était responsable.

Mais je vous l’ai écrit précédemment, les CEM d’hyperfréquences et de basse fréquence entraînent une augmentation tissulaire du calcium intracellulaire, une augmentation de la production de NO, de superoxyde peroxynitrite, donc de radicaux libres entraînant un stress oxydatif. On constate également l’accroissement de la production d’un médiateur pro inflammatoire, le NF-kappaB et un dysfonctionnement mitochondrial.

Tous ces effets s’additionnant peuvent jouer un rôle important dans la causalité de la maladie d’Alzheimer et d’autres maladies neurodégénératives.

De plus, la protéine bêta-amyloïde (Aβ), qui joue un rôle spécifique dans la maladie d’Alzheimer, est croissante en parallèle de la concentration élevée de calcium. Cela montre que les niveaux accrus de calcium intracellulaire, produits par les champs électromagnétiques, pourraient être un mécanisme central de la maladie d’Alzheimer.

J’ai pu consulter 4 études sur des rongeurs, qui confirment le rôle des CEM dans la maladie d’Alzheimer.

Mais ce n’est pas tout.

Exposition aux ondes et diabète

Il existe des preuves que l’exposition aux ondes favoriserait le diabète non-insulinodépendant (DNID).

Dans une étude, des rats témoins non exposés ont été comparés à des rats exposés à des radiations de téléphones portables pendant moins de 15 minutes par jour, 15 à 30 minutes par jour, 31 à 45 minutes par jour ou 45 à 60 minutes par jour.

Les rats exposés à plus de 15 minutes de radiations par téléphone portable ont présenté des symptômes similaires à ceux d’un diabète de type 2, avec des taux de glucose plus élevés à jeun et des taux d’insuline sériques plus élevés.

Cette étude montre un dysfonctionnement hormonal important. Il convient de noter que le même groupe de recherche a constaté des changements similaires chez les personnes vivant à proximité des tours de téléphonie cellulaire.

Troubles de l’attention et hyperactivité

Nous connaissons tous des enfants à la scolarité difficile qui perturbent toute une classe par leur agitation constante. Ils sont inattentifs mais surtout de plus en plus nombreux.

Certes, des mesures nutritionnelles simples peuvent améliorer leur cas. Mais on s’est demandé si l’usage précoce des téléphones portables et l’exposition au WIFI ne pourrait pas être en cause.

La très forte augmentation des troubles de l’attention enregistrée ces dernières années suggère qu’un ou plusieurs changements environnementaux peuvent être impliqués. Un article provenant d’un laboratoire renommé, celui de Hugh Taylor à Yale, et a été récemment publié dans Nature, l’une des revues scientifiques les plus respectées. Il montre que l’exposition prénatale de souris enceintes au rayonnement d’un téléphone cellulaire entraîne trois changements statistiquement significatifs chez leurs bébés-souris, une fois devenues adultes :

  • une diminution de la fonction mémorielle mesurée,
  • une augmentation de l’hyperactivité,
  • une augmentation de l’anxiété.

LE SCENIHR[2] déclare ce qui suit dans cette étude : « Les auteurs ont conclu que les animaux exposés présentaient une hyperactivité, des troubles de la mémoire, une anxiété diminuée et une transmission glutamatergique altérée ».

Les études montrent également que, vers la fin de la période prénatale, le cerveau en développement est particulièrement sensible aux effets des champs électromagnétiques à hyperfréquences et soulèvent la question de savoir combien de temps après la naissance une telle sensibilité est également observée.

Il y a par ailleurs des preuves épidémiologiques qui montrent le même lien de causalité entre TDAH et exposition aux ondes chez l’homme, ainsi que des études de polymorphisme génétique, qui montrent que l’activité élevée de l’exposition est responsable du TDAH[3]. Et qu’elle agit dans une large mesure avant la naissance.

Autisme et troubles du développement

Nous avons soulevé la question du rôle des ondes sur l’autisme et les « troubles envahissants du développement » dits TED[4] depuis longtemps dans notre groupe de travail Chronimed.

Pour mémoire, Chronimed réunit nombre de chercheurs et praticiens autour du Prix Nobel de Médecine Luc Montagnier.

L’argument principal est le suivant : la petite taille et la faible épaisseur du crâne des jeunes enfants augmenteraient l’exposition de leur cerveau aux champs électromagnétiques. Et pourraient donc être beaucoup plus dommageables pour eux.

Il y a d’autres arguments à faire valoir. Les champs électromagnétiques ont un impact particulièrement néfaste sur les cellules souches embryonnaires. Étant donné que de telles cellules souches se trouvent en densité beaucoup plus élevées chez le fœtus et les enfants, et qu’elles diminuent avec l’âge, les impacts sur les jeunes enfants seront probablement beaucoup plus importants que sur les adultes.

Et là, c’est de cancer qu’il pourrait s’agir. La diminution de la réparation de l’ADN et l’augmentation des dommages causés après l’exposition à des champs électromagnétiques, ainsi que l’augmentation de la division cellulaire chez les jeunes enfants, suggèrent fortement que ceux-ci pourraient être de plus en plus vulnérables au cancer.

Quand à l’autisme, qui est une maladie aux causes mal identifiées, le professeur Pall estime que le développement de la synapse dans le cerveau de ces jeunes enfants peut être également à l’origine d’une « étiologie électromagnétique de l’autisme ». Il précise que les fœtus et les très jeunes bébés ont beaucoup plus d’eau dans leur corps que les adultes. Cela accroîtrait leur « électrosensibilité ».

Le professeur Pall redoute enfin une gigantesque épidémie d’avortements spontanés dans les années à venir. Car les CEM provoqueraient le développement de masses cellulaires anormales au cours de la croissance des fœtus (on appelle cela « l’effet tératogène »).

Les CEM pourraient-ils mettre à mal votre rythme cardiaque et menacer votre vie ?

Les arythmies cardiaques, surtout lorsqu’elles sont accompagnées d’une bradycardie[5], sont souvent à l’origine d’une mort subite.

Certains se sont demandé si l’épidémie de jeunes athlètes apparemment en bonne santé, qui meurent au milieu d’une compétition sportive (« mort cardiaque subite apparente ») ne pourrait pas être causée par une exposition excessive aux CEM[6].

Certaines personnes exposées au rayonnement WI-FI, à un téléphone portable, à une antenne-relais cellulaire, souffrent de palpitations cardiaques : ce sont des « électrosensibles » dont je vous parlerai en conclusion de cette lettre.

Il faut savoir que le rythme cardiaque est contrôlé par ce qu’on appelle le nœud sino-auriculaire du cœur. Il a été démontré que ces nœuds étaient particulièrement sensibles aux effets directs des champs électromagnétiques.

Électrosensibles : mythe ou réalité ?

Maux de tête et fatigue inexpliqués, troubles visuels et de l’audition, problèmes de peau (irritation, rougeurs, sensations de brûlure…), troubles du rythme cardiaque, de la mémoire à court terme, nervosité, angoisses, insomnies, palpitations, nausées, etc…ce sont tous les symptômes qu’expriment les électrosensibles !

Vous avez certainement croisé, ou vu des photos, de ces personnes se protégeant le corps et la tête de couverture métallique, ne supportant pas la surexposition aux réseaux WI-FI, ayant banni depuis longtemps l’usage des téléphones portables et cherchant les « zones blanches » où très peu d’ondes sont diffusées.

La liste des symptômes des électrosensibles constitue un vrai flou médical. C’est la raison pour laquelle l’OMS recommande l’emploi du terme « intolérance environnementale idiopathique attribuée aux champs électromagnétiques ». Idiopathique signifiant une maladie dont on ne connaît pas la cause voire qui n’a aucun lien avec d’autres facteurs.

D’après le professeur Dominique Belpomme, cancérologue spécialisé dans le domaine environnemental, les victimes de l’électrosensibilité pourraient constituer plus de 10% de la population. Ce chiffre augmenterait de trois ou quatre fois dans les années à venir.

Le silence des autorités de santé

Pour en savoir plus je vous invite à visionner le DVD de Jean-Yves Bilien « Les sacrifiés des ondes ». Et à lire le livre « La maladie des ondes, comment s’en préserver » [7].

Malgré toutes les publications sur le sujet, malgré les milliers de témoignages concordants, les autorités officielles comme la HAS (Haute Autorité de Santé) continuent de nier la réalité des faits. C’est malheureux.

En attendant d’hypothétiques conseils de santé publique, essayez de mieux vous protéger individuellement. Comment ? C’est ce que je développerai dans la quatrième et dernière lettre sur ce passionnant sujet.

Docteur Dominique Rueff

Newsletter 4 : Ondes et champs électromagnétiques : Comment s’en protéger ?

Par Dr. Dominique Rueff/

Ces ordinateurs, tablettes, téléphones, réseaux WI-FI, Bluetooth, CPL et 4G, antennes relais, qui émettent des ondes, prenons bien conscience qu’il s’agit d’une pollution totalement nouvelle qui n’a pas beaucoup plus de 30 ans d’âge…

Avant d’envisager des systèmes de protection particuliers gardez à l’esprit certaines mesures élémentaires de prudence comme, par exemple :

Ne mettez pas ces appareils à la portée des enfants de moins de 3 ans et limitons leur emploi jusqu’à 7 ans

Evitez leur utilisation, ou limitez-la au maximum, chez la femme enceinte ;

Evitez de téléphoner en marchant ou en voiture, car la puissance du téléphone en constante recherche de réseau est à ce moment-là à son maximum. Mettez ce même téléphone au maximum en mode avion.

Si vous mettez votre téléphone à l’oreille, changez d’oreille et essayez de l’éloigner d’au moins un demi centimètre,

Utilisez le mode « hautparleur » chaque fois que c’est possible ;

Interdisez à nos chers petits (et interdisons-nous) l’usage de ces écrans au lit ou dans la chambre. Si nous chargeons nos appareils la nuit, faisons-le dans le salon plutôt que dans la chambre.

Evitez de garder, même en veille, un téléviseur dans votre chambre, de même évidemment que tout appareil connecté.

Eteignez, où qu’ils se trouvent chez vous, tous vos appareils connectés la nuit. En commençant par votre box WI-FI. Pour vos connexions à Internet, privilégiez les connexions filaires grâce à ces câbles RJ 45 (souvent jaunes) qui relient votre ordinateur à la box.

Les perturbations liées aux ondes officiellement reconnues

Selon une étude de mars 2018 de l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire), 5% des Français, soit 3,3 millions de personnes, se disent victimes d’hypersensibilité électromagnétique ou d’électro-hypersensibilité (EHS). En cause : les radiofréquences émises par les technologies de communication sans fil (mobiles, WI-FI, antennes-relais…) mais aussi les champs électromagnétiques générés par les installations électriques.

À ce jour, le lien de cause à effet entre les symptômes évoqués par les malades et l’exposition aux ondes n’est pas scientifiquement prouvé. Les témoignages des patients se heurtent, en fait, à l’absence de critères de diagnostic validés. Néanmoins, l’ANSES reconnaît désormais la nécessité de prendre en compte et en charge la souffrance exprimée, « une réalité vécue”, tout comme l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Par principe de précaution, c’est intéressant de le noter, l’ANSES encourage à limiter l’exposition aux ondes des bébés, des enfants ou des femmes enceintes.

Pour savoir si son logement est exposé, tout citoyen peut solliciter l’Agence nationale des fréquences (ANFR) afin de réaliser des mesures. L’analyse est gratuite et peut également être effectuée dans un lieu public.

Les outils de protection

De nombreux moyens existent pour se protéger, surtout si on est électrosensible : de la brique anti-ondes, des papiers peints et literies anti-ondes, des blindages et vêtements isolants, des coques protectrices sur les téléphones et les box, des tabliers protecteurs pour femmes enceintes, vous avez l’embarras du choix.

Ils ont pour point commun de vouloir arrêter les ondes.

La tâche semble cependant difficile dans cet « électrosmog » dans lequel nous évoluons et les scientifiques sont très sceptiques.

Il faudrait également se protéger des courants circulants dans nos installations lorsque nous installons des prises dites « CPL » pour brancher nos ordinateurs, télévisions, etc…

Le réseau électrique (non torsadé) et les appareils connectés n’étant en général pas blindés, une partie de l’énergie CPL se transformera en ondes électromagnétiques de radiofréquence dans nos logements, ce qui, ajouté au niveau électromagnétique résiduel, augmentera le niveau de rayonnement ambiant.

Plus récemment est apparu le problème lié à l’installation des compteurs LINKY qui fait, à lui seul, l’objet de nombreuses études et polémiques.

Pourquoi je me suis intéressé, personnellement, aux CMO (Oscillateurs Magnétiques de Compensation) de Comosystems ?

Il existe un procédé entièrement différent que je connais depuis des années, qui bénéficie de 25 années d’expérience, et à propos duquel il y a eu de nombreuses publications scientifiques.

Il s’agit des CMO (Oscillateurs Magnétiques de Compensation). Ils semblent être les seuls dispositifs de protection sur le marché disposant d’un dossier scientifique solide prouvant leur efficacité biologique, dossier basé sur dix années d’expérimentations biologiques et cliniques (en hôpitaux et laboratoires universitaires indépendants), suivies de publications scientifiques dans des revues internationales « avec comités de lecture indépendants ».

Ces CMO ont été développés par le laboratoire Tecnolab/Comosystems. Chaque CMO contient une solution microcristalline qui, activée par le rayonnement de l’appareil, va générer un signal hyper-faible : c’est le « signal de compensation », une oscillation magnétique d’ultra faible intensité mais qui est cependant « audible » ou « captée » par tout organisme vivant.

C’est donc un signal qui porte une information de compensation ou de correction au niveau des cellules vivantes et compense ainsi les effets de stress.

Ce signal de compensation va entrer en résonance avec les récepteurs des organismes vivants, et permettre ainsi aux cellules de l’organisme d’échanger de façon normale et naturelle, malgré la présence du rayonnement électromagnétique artificiel.

Le CMO ne modifie pas l’intensité des champs émis par les appareils : il ne perturbe pas leur fonctionnement et ne constitue pas une pollution électromagnétique supplémentaire.

Comment ces technologies nous protègent-elles de ce stress électromagnétique ?

Selon le Docteur Messagier, docteur en médecine, une stimulation électromagnétique positive spécifique des récepteurs cellulaires peut rétablir des dysfonctionnements, corriger des déséquilibres ou compenser le stress environnemental lié à la pollution des ondes électromagnétiques.

Les dispositifs CMO ont pour fonction d’émettre des signaux biocompatibles afin de ramener à la normale tous les dysfonctionnements cellulaires constatés (voir liste des études ci-dessous). Cette démarche s’applique déjà en médecine pour favoriser, par exemple, la réparation de fractures osseuses par émission de fréquences spécifiques.

Etudes scientifiques à propos des CMO

Maurice Fillion-Robin, créateur et fabricant des CMO et directeur de « Comosystems », précise que la majeure partie des expérimentations sur l’efficacité compensatrice des CMO a fait l’objet de publications dans des revues scientifiques internationales, notamment les 4 suivantes :

Pr Reba Goodman (Université Columbia, New York) : Journal of Cellular biochemistry, vol. 89, Issue 1, 2003, p. 48-55 ;

Pr Mikio Miyata (Tokyo) : Japanese review of clinical ophtalmology, vol. 11, n° 93, 1999, p. 1634-37, 32-35 ;

Radioprotecçao, vol. 1, Nb 8-9, 2000-2001, p. 106-123.

Pr Derek Clements-Croome  (Université de Reading, UK ) Healthy Buildings 2000 :” Exposure, Human Responses and Building Investigations”, Vol. 1, 2000, pages 119-124.

Par ailleurs une équipe de onze experts universitaires (7 Professeurs et 4 Docteurs) et leurs collaborateurs a montré l’effet compensateur de la technologie CMO sur :

  • La mortalité embryonnaire,
  • Les perturbations hormonales (mélatonine, cortisol, ACTH),
  • Les perturbations immunitaires et hématologiques,
  • La neurogénèse de l’hippocampe,
  • Les ulcérations de la cornée,
  • Les niveaux de calcium intra-cellulaire, de production d’oxyde nitrique,
  • La résistance au stress, les perturbations neuropsychologiques, les symptômes ressentis par les utilisateurs d’ordinateurs ou de mobiles, et y compris pour l’impact des rayonnements GSM.

Vous pourrez retrouver le dossier scientifique complet ici :

https://www.comosystems.com/fr/content/53-principaux-resultats

Un professeur de physique quantique tente de nous expliquer:

Marc Henry parle des CMO : 1h21'52 : extrait de la conférence publiée sur Youtube ici :

https://www.youtube.com/watch?v=bH9FiHuHieo

Résumé :

Parmi tous les systèmes de protection que j’ai pu étudier, seul le dispositif C.M.O du fabricant ComoSystems , me semble crédible. Des expériences ont été faites avec des fourmis, avec le système de protection, sans le système de protection, et l’on constate que les fourmis retrouvent un comportement normal [voir la vidéo https://www.comosystems.com/fr/content/78-video-fourmis ]. Donc ce sont des systèmes qui peuvent protéger votre habitation et les personnes qui vivent dedans. Il faudra bien sûr que l’on fasse des études plus poussées pour savoir s'il n'y a pas des bandes de fréquences où on pourrait vraiment n'avoir pas d'effets, mais en attendant, il y a suffisamment de preuves pour s’inquiéter d’une exposition toujours croissante aux ondes électromagnétiques. Le mieux c'est donc de se protéger, surtout si vous êtes une femme enceinte ou avec des enfants. J’ai eu l’occasion de tester en laboratoire l’efficacité des systèmes CMO et l’on constate bien qu’il y a un effet sur l’eau et les êtres vivants. Le principe de fonctionnement se base sur un oscillateur autonome (résonateur passif) qui émet un champ magnétique ELF (Extremely Low Frequency) « hyperfaible » lorsqu’il est soumis à un champ électromagnétique « polluant ». Ces champs magnétiques hyperfaibles ont pour cibles les complexes ion-protéines, dont ils aident à maintenir l’intégrité par un effet de résonance. L’appareil a donc été conçu avec des connaissances scientifiques publiées dans divers journaux scientifiques et basées sur la physique quantique des champs. On aimerait que les nombreuses autres sociétés qui commercialisent des systèmes de protection contre les champs électromagnétiques fassent de même. ComoSystems est donc une société sérieuse qui a une approche scientifique du problème et propose des solutions originales, ce qui motive mon intérêt et mon soutien.  »

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